Fait l'honneur de sa présence

Montant les escaliers avec ses deux valises couleur prune, Milly pestait contre le fait qu'il n'y ait pas d'ascenseur. Depuis qu'elle était à Brown, elle avait l'impression que tout était une grosse blague. Elle aurait pû vivre avec ses parents qui vivaient non loin de là mais ils avaient insisté pour qu'elle aille sur le campus, lui assurant que c'était le meilleur moyen de s'intégrer. Wahow! Génial... le problème était qu'elle ne voulait pas de cette intégration, elle ne voulait pas se mêler à ces éspèces de gros Américains provenant pour la plupart d'endroits où elle aurait répugné mettre les pieds.
Elle arriva finalement devant la porte que le concierge lui avait indiqué et l'ouvrit pour découvrir avec horreur une chambre disposant de deux lits et décorée avec mauvais goût. Pensant qu'elle n'aurait jamais de coloc, cette Miss Bennet devait avoir pris ses aises... ouai, ben elle allait vite y remédier! Milly posa les valises sur son lit et voyant tourna sur elle-même pour constater le désâstre: elle pourrait pas vivre dans un endroit aussi moche, ça en allait de sa survie. Sa colloc n'était pas là... Bon autant en profiter! Elle commençait déjà à s'atteler à refaire la déco dans un style plus sobre, plus classe, plus zen et de toute évidence: de bien meilleur goût! Elle était en train de retirer un vulgaire poster qu'elle remplaçait par une réplique d'un célèbre tableau inspirée par une photo de Marilyne Monroe. Elle avait flashé dessus au Tate Modern de Londres, elle avait fait un caprice pour l'avoir mais elle avait finalement dû se résoudre à une copie... cependant loin d'être gratuite!

Claire quand à elle était partie pour un cours de commerce de puis bien longtemps, elle était tellement épuisée par son cours, qu'elle décida de rentrer, car elle ne voulait un peu de repos. Elle monta donc les longs et durs escaliers qui menaient jusqu'à sa chambre...

Arriver là-bas, la porte était grand ouvert, surprise, elle décida de rentrer avec prudence, puis quand elle rentra dans la pièce, elle crût un instant qu'elle c'était tromper de chambre, mais le n° de sa porte la rassurait bien que c'était sa chambre, enfin plus la sienne vu qu'elle vit un fille brune entrain de tout refaire, à sa grande surprise , elle n'aimait pas sa du tout , ok , elle aurait put en parler avec elle, attendre qu'elle soit arriver pour lui faire part de son idée, mais de là, prendre une décision comme celle là toute seule alors que ce n'est pas seulement la chambre de sa colocataire, ça la mit en rage...Non mets en plus elle s'autorise à arracher ses posters et y mettre à la place un tableau...Le nom ne la venait pas à l'esprit...Elle entra donc en furie et causa à la Demoiselle qui d'après elle était sa nouvelle colocataire :

-Et la miss, tu sais que tu n'es pas seule ici! De quel droit te permets-tu de faire tout à ta guise! Ici les décisions se prend à deux et pas tout de seule, mets affaires son mets affaires et tu as interdiction d'y toucher, pareil pour moi, les règles s'appliquent à tout le monde!!

Mais bon, elles n'allaient pas se fâcher au 1e jour c'est pour ça qu'elle rajouta:

-Tu es ma nouvelle coloc' non? Quand même enchanter je m'appelle Claire...Claire Bennet et toi?

Puis voyant ce qu'elle avait fait de leur chambre elle préférât ne pas regarder tout autour...

Elle recula pour regarder ce que donnait le poster et sourit légèrement... ouai, ça rendait bien, ça lui rappelait sa chambre à Oxford. Elle sursauta alors en entendant une voix criarde s'élevait derrière elle, elle se retourna pour aperçevoir une petite blonde qui semblait en rogne... hum, non qui était en rogne vu ce qu'elle était en train de lui dire. Milly se posa alors une grande question: arriver à ses fins par la force ou par la manipulation? Tic..tac..tic..tac! Bon allez, elle était d'humeur à y'aller par la force, elle pourrait toujours utiliser la manipulation en dernier recours mais elle ne pensait pas qu'elle en aurait besoin. Elle répondit avec un calme et sur le ton d'un ordre rendant son discours insupportable.

-Hum... laisse moi réfléchir: non! Je vais t'expliquer les choses comme je les vois Barbie, je hais ce pays, je hais cet état et je hais cette université, la seule chose qui m'empêchera de me pendre sera sûrement cette chambre! Mais vois-tu, pour cela encore faut-il que je m'y sente bien et c'est pas avec ta déco completement kitch que j'ai une chance d'atteindre mon petit Nirvana personnel, tu saisis?

Bah quoi, autant se la jouer franc jeu mais bon, cette Claire avait fait preuve de calme et de politesse vers la fin et elle ne l'oubliait pas. Prenant donc un sourire poli, elle reprit à son tour.

-Enchantée Claire et oui je suis ta nouvelle coloc, Milly Hopkins.

Elle avait bien insisté sur le "Hopkins" et oui, le même nom que le doyen de l'université! Peut-être que Claire ferait le lien car Milly était la petite fille de celui qui tirait les ficelles ici et Milly profitait bien de ce statut pour faire ce qu'elle voulait à l'université, comme sur le campus.

La voyant très sur d’elle, elle commença à imaginer l'année avec cette fille, elle voyait tout de suite son style de fille : poupée gatée, chialeuse, manipulatrice...Et tout ceux qui suit...
Mais bon, ça c'était la meilleure, une coloc' comme celle-ci tout le monde en rêverait ...Mais bon elle rajouta:

-Déjà, du te goure complètement!! avant de dire des bêtises renseigne toi, déjà la déco ce n’est pas moi qui l'ai faîtes c'est l'université ok? Maintenant que tu es horreur de se pays je m'en fiche complètement, tu es dedans, tu assumes... Et de plus tu peux être la fille de la Reine d'Angleterre ou bien la petite fille du doyen de l’université, je m'en moque complètement, les règles sont les règles, tu sais, tu m'intimideras jamais ma vieille, et la Barbie en question dit à la petite fille à ses parents qu'elle va bientôt valsée en vitesse hors d'ici avant qu'elle est le temps de dire ouff...

Elle la regarda d'un air complètement bizarre, elle allait en mordre avec cette fille cette année, et Milly aussi, car elle ne se laisse par faire la Barbie...

Bref, elle commença par poser les affaires sur son lit, puis commença à enlever le tableau qu'elle avait mis, elle remit son poster, puis prit le tableau le mit dans le fauteuil,elle lui sourit d'un air moqueur, puis d'un geste violant ouvrit la porte de l'entrée pour aérer un peu tout la pièce...

-Hé bien si c'est l'université qui s'en est chargée, arrête illico de péter ton câble... ça règle la question.

Elle la regarda bizarrement... elle venait de s'énèrver parce que Milly avait retiré la déco de l'université, c'était un peu effrayant quand même. Si la Barbie c'était donné du mal, elle l'aurait compris mais, là c'était clairement pathétique. Ca lui arracha d'ailleurs un léger rire amusé avant qu'elle ne reprenne:

-Wahow! En plus d'avoir une tête de Barbie, tu semble aussi partager le vide qui réside dans son crâne... étant donné que je ne vois pas en quoi j'enfreins les règles, trouve moi la règle où il est écrit "interdiction de redécorer" et on verra ça. Et je t'en prie, arrête de te la jouer Wonder Woman, tu dois faire 1m50 et encore, sur un tabouret les bras levés alors je vois pas très bien comment tu pourrais me... c'était quoi l'expression déjà, ah oui "faire valser".

Elle lui lança un regard méprisant accompagné d'un deuxième petit rictus. Elle sentait qu'elle allait adorer la colocation, dès qu'elle serait énèrvée, il lui suffirait de se défouler sur cette pauvre fille. Elle avait pas envie de la faire virer par son père, non en fait, elle allait être très divertissante. Considérant que tout était dit, elle continua sa déco en ouvrant la porte du placard et en collant des photos de ses amis d'Oxford sur l'intérieur de la porte avec de la pâte à fixe.

Claire la regarda d'un air surpris:

-Ecoute, arrête de dire n'importe quoi sûr moi alors que tu me connais même pas ma pauvre, déjà que je fais plus 1m60...Tu te trompes sur toute la ligne, et déjà si toi tu as un peu d'intelligence je me suis pas énerver parce que ''madame" à enlever toute la déco de l'université, si tu as envies d'avoir des problèmes le jour même de ta venue à l'école dermerde toi ma vielle, mais tu touches pas à mes affaires, en particuliers à mes affaires privées c'est pour ça que je me suis mise en colère, donc avant de larguer des bétises réfléchit, mais comme ta pas de cervelle sa va être un peu dûr...

Elle fit un rire moqueur à cette demoiselle, faut vraiment avoir du culot pour débarquer comme ça puis elle rajouta dégouter:

-N'essaye pas d'inverser les rôles s'il te plait, tu vois , par ce que la barbie sans cervelle elle voit plus loin que son nez et elle est bien plus intelligente que toi, car elle , elle sait comprendre pas comme "certaine". Et puis si je veux te faire valser je peux très bien miss c'est pas toi qui va me faire peur je te dis tout de suite...

Elle commença par prendre son bras, celle-ci complètement énerver essaya de se faire lacher , mais la barbie n'allait pas la larguer, elle prit donc son bras et l'entrenna vers la sortie, puis énervée comme était la barbie, elle propulsa la fillette à papa dehors de la chambre puis lui dit avant de fermer la porte :

-Quand tu te seras calmer, tu rentreras, parce que croit pas que c'est facile de s'en sortir aussi facilement avec moi. Ah oui, tu pourras prévenir au chers doyen que tu connais si bien, ce que je viens de te faire, vut que tu es pas capable d'assumer tes problèmes seule...

Elle ferma la porte aussi fort qu'elle pût,le bruit se fit entendre partout dans le couloir...

-C'est celui qui dit qui y'ait!

Elle avait pris un air niaiseux immitant celui de la petite blonde en furie. T'as pas de cervelle? Aucune classe dans cette réplique, elle maintenait que sa comparaison avec une poupée Barbie sonnait bien mieux. Wahow! Elle dépassait les 1m60? A vrai dire, ça l'étonnait un peu, c'est sûrement l'effet boudinée qui était un trompe l'oeil.^^

-De mon université, je sais pas en quelle langue faut te le dire mais l'université est à mon nom... je suis ici chez moi, tu vois. Mais bon, inutile de tenter de t'enfoncer cette idée dans le crâne. Contente-toi d'éviter de parler sans savoir à qui tu as affaire Shelly...

Oui, au final, Shelly lui allait beaucoup mieux.^^ Mais Milly faisait ce qu'elle voulait ici et faudrait que les étudiants s'y habituent. Son père était le doyen et il lui mangeait dans la main et sa mère était diplomate, elle en faisait ce qu'elle voulait! C'était vraiment trop beau, elle était née d'une union parfaite lui assurant le pouvoir... c'était juste magnifique pour elle et affreux pour les autres qu'elle pouvait faire virer en un claquement de doigt. Ayant l'impression de se répéter, elle reprit dans un soupir:

-Oh mais ta gueule un peu, ok t'as un QI de moule atrophiée t'empêchant de comprendre la vie mais sois conne en silence.

Oui, à la longue ce petit bourdonnement la soulait et elle continuait tranquillement à accrocher ses photos en chantonnant. C'est alors que l'autre débilos la saisit avec ses petits poings à la force de mouche. Elle commenca à se débattre avec facilité mais eut alors une meilleure idée, elle fit genre "la lutte est trop dure" mais avait glissé dans la poche de Claire de façon discrète et de manière à ne pas être vu un sachet d'extasie qu'elle avait toujours sur elle. Une fois mis dehors, elle avait un grand sourire mais elle prit une voix peinée et énèrvée de grande manipulatrice:

-Bon d'accord, t'as gagnée, t'es contente? De toute façon, j'en ai marre... tout le monde me détéste ici.

Ellle se concentra et fit même monter des larmes. Alertée par ses cris, la secrétaire monta. La fille du doyen pleurait? Oh mon dieu! Qu'allait-il se passer si Mr Hopkins se rendait compte que sa pauvre fille ne se sentait pas bien dans le bâtiment dont elle avait la charge? Le jeu allait pouvoir commencer. Elle commença à suffoquer un peu en portant la main à sa gorge dont les petits sanglots commencaient à être étouffés. Twisted Evil

hj: dsl mais je détéste qu'on fasse agir mon personnage alors je me suis pas laissée faire. Mais pour que ce soit mieux, je vais demander à un autre admin de faire la secrétaire!^^

*Okok, fait ce que tu veux , je peux pas décider à ta place ...

Elle pouvait toujours pleurer, c'était le style de la pimbêche, alors elle commença à se glisser sur son lit car elle avait mal à la tête à cause de cette nana, soudain, un petit sachet remplis de poudre se déversa sur son lit, elle fût étonner de voir ça ici, elle ne savait pas ce que c'était, de la drogue? En tout cas se sachet de poudre n'était pas à la bonne place, elle préféra s'en débarrassé...Pourquoi, et bien tout simplement parce que si quelqu'un la surprenait avec ça, et bien elle risquait de porter gros alors qu'elle ne sait jamais rendu compte de ça, elle ne prend jamais ça!!Non mais vous la prenez pour qui ?

Elle commença donc à se lever en hâte, et elle se dirigea vers la porte de la cuisine ouvrit le gaz et d'un geste réfléchit commença à brûler le sachet et la poudre, comme-ci qu'elle allait le jeter à la poubelle, faut croire qu’elle n’est pas bête la miss!!

Puis elle revenu dans la chambre quand elle entendit encore pleurer cette pimbêche mon Dieu, quel délire, elle ne s'arrêtera donc jamais, Miss Bennet n'avait prêté nullement attention à ses paroles qui n'étaient d'aucune utilité... Elle entendit des bruits qui courraient vers sa chambre, elle décida d'aller ouvrir la porte pour voir ce qui se passait...

Débarque Nombre de messages : 5 Date d'inscription : 27/07/2008

Voilà que Mme Gringla faisait son apparition, alors qu'elle venait de prendre une petite pose avant de reprendre toutes ses paprasses qui lui donne mal à la tête. elle décida de faire un petit tour afin de se prendre un délicieux café qui la réveillera un petit peu et qui sera un très bon remontant. C'est ainsi qu'elle marchait dans les couloirs de l'université tranquilement en train de boire son café chaud quand elle entendit quelques bruits. Qu'est ce que ça pouvait être ? Encore ces saletés de jeunes qui s'amusent à faire n'importe quoi. Elle soupira légèrement hésitante, allait-elle voir ce qui se passait ? ou allait-elle faire comme si de rien était ? après tout elle était en pose et le fait d'aller se mêler de quelque chose la ferait revenir au travail, ce qu'elle ne souhaitait pas vraiment puisqu'il lui restait encore 5 bonnes minutes de poses et elle ne tenait pas à les gâcher.

Mais Elle fut intriguée par une dispute et des pleures, alors elle se décida à aller voir quand elle vit la fille de ce cher directeur, elle se précipita vers cette demoiselle qui avait l'air de s'étouffer, et posa son café à terre en s'approchant de celle-ci tout en posant ses mains sur elle ne sachant pas quoi faire..

" Mademoiselle Hopkins..est-ce que ça va ? "

Il fallait que ce genre de chose arrive, malgré qu'elle ne supportait pas le directeur, il fallait qu'elle garde sa place, ce qui l'obligeait à jouer l'hypocrite devant lui et surtout être au soin de sa petite fille malgré qu'elle soit une peste et qu'elle ne la supporte pas, cette fois ci elle voyait bien qu'elle avait un problème

» Fait mumuse!